Banniere1
Alliés
Puissances Centrales Pays neutres Nouveaux États Conséquences de la guerre
Médailles de table

 

 

ArmesRoumanie2

 

ArmesRoumanie2a

 

 

 

 

Roumanie

 

 

 

item5
CartegenEurope14Roumani
RoumanieFerdinand1
Roumaniebratianu RoumanieMarie

Le roi Ferdinand Ier

Ion Bratianu

La reine Marie

Au début du conflit la Roumanie se trouve dans une situation particulière puisque ses revendications territoriales concernent à la fois des pays membres de l'Entente (Russie pour la question de la Bessarabie) et de l'Alliance (Autriche-Hongrie pour la question de la Transylvanie et de la Bukovine). Malgré les penchants du roi Carol Ier (c'est un Hohenzollern et un ex-officier prussien) pour les puissances centrales, la position de neutralité adoptée en août 1914 satisfait tout le monde dans un premier temps. Pourtant, dès 1915, la Roumanie se rapproche de l'Entente, une défaite de l'Autriche lui assurant des gains plus importants, position défendue par la reine Marie et le chef du Gouvernement, Jean Bratianu, mais aussi souhaitée par une opinion publique très majoritairement francophile.

Durant l'été 1916, les Alliés estimant urgente l'ouverture d'un nouveau front à l'Est, ils font pression sur la Roumanie pour qu'elle se décide rapidement, ce qu'elle fait le 27 août 1916 en déclarant la guerre à l'Autriche-Hongrie.

Lignedecorative

La Roumanie en guerre

Dès la déclaration de guerre, les trois armées roumaines envahissent la Transylvanie hongroise dont les capacités de défense semblent limitées. Mais le lendemain, 28 août, l'Allemagne réagit immédiatement:

- en organisant la défense de la Transylvanie confiée, début septembre, au général von Falkenhayn qui vient de perdre son poste de chef d'État-Major général au profit d'Hindenburg.

 

- en passant à l'offensive au sud de la Roumanie, dans la Dobroudja, en s'appuyant sur les forces allemandes et bulgares (que rejoindront ensuite des forces turques) confiées au général Mackensen.

 

Dès octobre, les forces roumaines doivent évacuer la Transylvanie et défendre le territoire national pris entre les machoires d'un étau.

Malgré les tentatives des Alliés pour soulager leur allié roumain (offensive de l'Armée d'Orient contre la Bulgarie en septembre) et malgré des efforts désespérés pour endiguer l'offensive des Centraux, les forces roumaines se trouvent rapidement dans une situation dramatique. Le 6 décembre, déclarée ville ouverte, Bucarest tombe. Ce qui reste de l'armée roumaine s'échappe alors vers la Moldavie pour rejoindre les forces russes et établir une ligne de défense le long du fleuve Sereth, jusqu'aux bouches du Danube. Le roi et le gouvernement roumain s'installent dans ce réduit, dans la ville de Jassy.

 

De janvier à l'été 1917 le front se stabilise et redevient plus calme, ce dont profitent les forces roumaines pour se reconstituer avec l'aide de la France (mission du général Berthelot).

 

Malgré la 1ère révolution russe, en mars, les forces roumaines et russes résistent de façon héroïque à l'offensive austro-allemande durant l'été 1917 (bataille de Marasesti, le "Verdun" roumain) . Mais la 2ème révolution russe, en octobre, porte un coup fatal: l'armée russe se désagrége totalement et le gouvernement bolchevique conclut un armistice pour négocier la paix. Incapables de tenir seuls le front du Sereth, les Roumains signent à leur tour l'armistice de Focsani, début décembre 1917, puis la paix de Bucarest en mai 1918.

 

Pourtant, le 10 novembre 1918, la Roumanie entre à nouveau en guerre ce qui lui vaudra, en tant que puissance victorieuse, des gains territoriaux très importants que certains alliés jugeront excessifs compte tenu de sa position quelques mois plus tôt... Il n'en reste pas moins vrai que le coût humain de la guerre pour la Roumanie était important puisque, sur 1 million de mobilisés, elle en avait perdu plus du quart (morts et disparus des combats ainsi que de l'épidémie de typhus).

Lignedecorative1

Bibliographie:

Il existe peu d'ouvrages sur la phaléristique roumaine. On peut néanmoins citer:

- Kurt-Gehard Klietmann "Phaleristik Rumänien", Berlin 1975 (en allemand mais avec des synthèses en anglais). Ouvrage assez complet avec des photos (noir et blanc) en fin d'ouvrage.

- Ion Safta, Rotaru Jipa, Tiberiu Velter, Floricel Marinescu " Decoratii Românesti de razboi 1860-1947", Bucarest 1993. (en roumain mais avec des traductions en français, anglais et allemand. Même si la transcription française prête parfois à sourire, cet effort doit être cependant souligné). Quoique d'aspect un peu "artisanal", cet ouvrage offre des articles en général assez clairs et les illustrations (en couleur) apportent un complément intéressant.

Les médailles:

Tout en utilisant les décorations et médailles qui existaient déjà, l'action militaire de la Roumanie pendant la Première Guerre mondiale (appelée aussi "Guerre pour l'unité nationale" du côté roumain) va donner lieu à des créations spécifiques.

Ordres, décorations et médailles existant avant la Première Guerre mondiale:

rouge

Ordres de l'Étoile et de la Couronne de Roumanie

rouge1

Croix du Mérite Sanitaire

rouge2

Médaille de la Bravoure Militaire

rouge3

Médaille de la Bravoure et de la Loyauté

Créations spécifiques de la Première Guerre mondiale:

rouge4

Ordre de Michel le Brave

rouge5

Ordre de la Croix de la Reine Marie

rouge6

Croix commémorative de la guerre

rouge7

Médaille de la Victoire ou Interalliée

rouge8

Insigne des Blessés de guerre

retour haut de page
Flecheretour2 Flechesuivant2
Flechehaut2

page précédente

page suivante

Alliés Puissances Centrales Liens Pays neutres Accueil Nouveaux États Conséquences de la guerre Médailles de table