Au moment où les Allemands lancent leur offensive sur Verdun, en février 1916, les Alliés avaient déjà programmé une offensive franco-britannique sur la Somme pour percer le front. Le choix du secteur de la Somme avait pour but de confier l'essentiel de l'effort aux Britanniques tandis que, sur un plan stratégique, la configuration des lignes allemandes (IIème Armée) présentait de grands avantages, même si les fortifications étaient nombreuses.
Après une intense préparation d'artillerie entamée le 24 juin et destinée à anéantir tous les obstacles, l'assaut proprement dit commence le 1er juillet qui va devenir la journée la plus meurtrière de l'histoire militaire britannique: 57 470 hommes hors de combat dont près de 20 000 tués (dans le même temps, les pertes allemandes se limitent à 8000 hommes). Le corps des officiers enregistre quant à lui 75% de pertes.
Commence alors une longue bataille d'usure qui se termine à la mi-novembre 1916 sans grande évolution sur le terrain.
En revanche, cette bataille devient un mythe pour les Britanniques (c'est leur "Verdun") qui ont perdu 73 000 hommes dans ces combats.
La région compte aujourd'hui des centaines de cimetières militaires (dont 410 britanniques) et d'innombrables monuments commémoratifs à l'image du mémorial franco-britannique de Thiepval.
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