|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Petit rappel historique...
Conformément au plan Schlieffen, les Allemands pénètrent en Belgique dès le 4 août, cette manoeuvre étant indispensable dans l'optique d'un enveloppement de l'aile gauche de l'armée française. Mais un premier obstacle doit être rapidement franchi, la Meuse, gardée par les places fortes de Namur et surtout Liège dont les 12 forts, malgré leurs lacunes, tiennent sous leur feu les routes et voies traversant le fleuve. Les Allemands sont devant Liège dès le 5. Placées sous les ordres du général Léman, les forces belges chargées de défendre la place comptent environ 45 000 hommes: la garnison et la 3ème Division d'armée concentrée dans le secteur. C'est Ludendorff qui met au point le plan d'attaque allemand consistant à pénétrer le plus profondément possible dans le dispositif belge. Pour éviter l'encerclement, la 3ème Division d'armée belge se replie, laissant les troupes de forteresse (environ 6000 hommes) seules face aux Allemands qui pénètrent dans Liège le 9 août. L'artillerie lourde allemande dépêchée sur place va alors écraser les forts les uns après les autres entre le 11 et le 16 août (réfugié dans le fort de Loncin, le général Leman, blessé, sera fait prisonnier avec les défenseurs qui ont survécu à l'explosion de l'ouvrage le 15 août). La résistance héroïque des troupes belges pendant une semaine venait de ralentir la marche en avant des forces allemandes...
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La médaille:
Créée en 1920 à l'initiative de la ville de Liège, sa conception est l'oeuvre du sculpteur liégeois Georges Petit. Elle est suspendue à un ruban de 37 mm de largeur aux couleurs de la ville, mi-rouge, mi-jaune. Comme le précise A. C. Borné, elle a été decernée pour la première fois en avril 1920 lors d'une cérémonie présidée par le Duc de Brabant (le prince Léopold et futur roi Léopold III) et en la présence du général Leman, commandant de cette place fortifiée en 1914.
S'il ne s'agit pas d'une médaille officielle, son cas ressemble néanmoins à celui de la médaille française de Verdun; en effet, accordée par le collège des Bourgmestre et Échevins principalement aux défenseurs de Liège d'août 1914 , elle jouit d'un grand prestige qui en fait une distinction pour ainsi dire semi-officielle et son port en est donc toléré... Elle est accompagnée d'une lettre-brevet qui sert de diplôme.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La lettre-brevet datée de septembre 1922 attribuant la médaille à un ancien caporal du 11° régiment de Ligne (3° Division d'Armée). Griffe d'Emile Digneffe, bourgmestre de Liège de 1921 à 1927.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Médaille de Liège, avers et revers.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|