Une fois la guerre terminée, les nouvelles autorités tchécoslovaques doivent obtenir des frontières pérennes pour le nouvel Etat. Trois grands traités vont les fixer: celui de Versailles, du 28 juin 1919, qui entérine l'ancienne frontière de l'Autriche et de l'Allemagne comme frontière nord-ouest de la Tchécoslovaquie, malgré l'épineuse question de la forte minorité allemande; surtout ceux de Saint-Germain-en-Laye (10 septembre 1919) et de Trianon (4 juin 1920).
Le traité de Saint-Germain, imposé à l'Autriche, entérine dans son préambule la naissance de la Tchécoslovaquie:
"Considérant que les peuples de la Bohême, de la Moravie et d'une partie de la Silésie, ainsi que le peuple de la Slovaquie, ont décidé de leur propre volonté de s'unir et se sont en fait unis, par une union permanente dans le but de constituer un État unique, souverain et indépendant, sous le titre de République tchéco-slovaque ;
Que le peuple Ruthène au sud des Carpathes a adhéré à cette union ;
(...)
Les États-Unis d'Amérique, l'Empire britannique, la France, l'Italie et le Japon (...) confirment leur reconnaissance de l'État tchéco-slovaque, dans les limites déterminées ou à déterminer, en conformité du Traité de Paix en date de ce jour avec l'Autriche comme membre de la famille des Nations, souverain et indépendant"
Le traité de Trianon, imposé à la Hongrie, va quant à lui fixer les limites de la partie Slovaque du nouvel Etat dont cette page va présenter les points essentiels pour comprende la création d'un certain nombre de médailles.
Dès la proclamation de l'indépendance de la Tchéco-Slovaquie, le 28 octobre 1918, les Hongrois contestent la perte de la Slovaquie et de la Ruthénie qui, à l'époque de l'Autriche-Hongrie, faisaient partie du royaume de Hongrie (Haute-Hongrie) et, début novembre, le nouveau gouvernement hongrois du comte Karolyi entame des négociations avec les puissances alliées pour conserver la souveraineté sur ces territoires.
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