|
Les revers militaires du printemps et de l'été 1918 ainsi que la lassitude des troupes et de la population civile entraînent des troubles dont profitent les minorités nationales. Parmi elles, on retrouve les Slaves du Sud qui, le 17 août, à Laibach (Ljubljana), constituent un Conseil national. Malgré les dernières tentatives de l'empereur Charles Ier qui, pour sauver l'unité de l'Empire, promet une large autonomie aux minorités, le vieil Empire austro-hongrois se délite au cours du mois d'octobre 1918. Tchèques et Slaves du Sud, forts de l'appui du Président des États-Unis, Wilson, refusent toute discussion. Le 29 octobre, réuni à Agram (Zagreb), le Conseil national yougoslave annonce que "tous les territoires habités par les Slovènes, les Croates et les Serbes" vont s'unir à la Serbie pour ne former qu'un seul État. Lorsque le 3 novembre l'Autriche-Hongrie cesse le combat en signant avec l'Italie l'armistice de Villa-Giusti (Padoue), l'Empire des Habsbourg n'existe plus...
Le 12 novembre 1918, l'Assemblée Nationale autrichienne proclame la République. Les limites du nouvel État posent cependant problème: les Alliés souhaitent faire coincider les frontières linguistiques avec les frontières politiques mais, dans certaines zones, l'enchevêtrement est tel que la mission s'avère impossible à moins de commettre des injustices. C'est le traité de Saint-Germain-en-Laye (10 septembre 1919) qui règlera cette question.
Toutefois, avant même la signature de ce traité, des troubles éclatent en différents points comme en Carinthie dont la partie sud, jusqu'à Klagenfurt, est revendiquée par les Slovènes. L'Assemblée provinciale, dominée par les germanophones, rejette ces demandes ce qui amène des forces slovènes et yougoslaves à occuper ce territoire. Immédiatement, des groupes d'auto-défense se constituent. L'armée impériale n'existant plus, le gouvernement provisoire autrichien crée une force armée, sorte de milice populaire à recrutement provincial, la Volkswehr. Celle de Carinthie est engagée en 1919 dans ces combats défensifs (Kärntner Abwehrkampf ). Les Alliés, soucieux de mettre fin à ces troubles, obligent les forces yougoslaves à se retirer et le traité de Saint-Germain prévoit l'organisation d'un plébiscite dans la zone contestée pour le mois d'octobre 1920. Les résultats, y compris dans des zones où les populations d'origine slovène sont très importantes, sont favorables à l'Autriche ce qui règle la question des frontières.
|
|
|
|
Elle concerne toutes les personnes, déjà détentrices de la croix de 2ème classe "Pour la Bravoure", qui se sont particulièrement distinguées, ou qui ont fait preuve d'une bravoure remarquable au combat ou qui ont mené au combat les troupes de choc de manière particulièrement brillante. Le revers de cette croix porte la mention "Für Tapferkeit".
|
|
|
|
Croix de 1ère classe avec attribution "Pour la Bravoure", avers et revers. (photo Dorotheum Auktionen)
|
|
Croix de 1ère classe avec attribution "Pour le Mérite", avers et revers. (photo Dorotheum Auktionen)
|
|
|