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L'échec de l'opération des Dardanelles et l'entrée en guerre de la Bulgarie, en octobre 1915, rendaient indispensable un soutien militaire à la Serbie désormais menacée au Nord comme à l'Est. C'est avec cet objectif qu'est débarqué à Salonique un corps expéditionnaire franco-britannique dont le contingent français est confié au général Sarrail. Malgré l'intervention immédiate de deux divisions françaises contre la Bulgarie, l'armée Serbe est défaite et évacuée sur Corfou, l'Armée Sarrail se repliant à son tour sur Salonique (front de Macédoine). Le général Sarrail va réclamer et obtenir le commandement des forces alliées en Orient mais sa personnalité, sa légitimité et par la même son autorité sont, dès le départ, contestées... En août 1916 (de manière défensive) et au printemps 1917 (de manière offensive), l'Armée d'Orient est à nouveau confrontée à l'armée bulgare sans évolution majeure sur le terrain. En décembre 1917, le général Sarrail est remplacé par le général Guillaumat avant que, en juin 1918, le général Franchet d'Esperey ne prenne le commandement des forces alliées en Orient (dont 5 divisions françaises et une brigade de cavalerie commandées par le général Henrys, soit 180 000 hommes) pour mener la grande offensive victorieuse de septembre 1918.
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