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États-Unis

 

 

 

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Le président Wilson

 

 

Lorsque la guerre éclate en Europe, le gouvernement américain, traditionnellement isolationniste, conserve une position de neutralité suivie par les États d'Amérique latine où son influence est très grande. Profondément pacifiste, Wilson est également convaincu que la guerre européenne pourrait déstabiliser à la fois l'équilibre du monde en cas de victoire d'un des deux camps, mais aussi l'équilibre des État-Unis où la population pourrait se diviser en fonction de ses origines. Une paix de compromis rapide serait donc la meilleure solution, Wilson jouant le rôle de médiateur. Malgré le torpillage du paquebot britannique Lusitania en mai 1915, au cours duquel périssent 128 Américains, Wilson reste campé sur ses positions et va même chercher, tout au long de l'année 1916, à trouver une solution de sortie de guerre acceptable conclue par sa note du mois de décembre.

Les positions américaines évoluent au début de l'année 1917 avec la reprise par l'Allemagne de la guerre sous-marine à outrance et du blocus des côtes européennes si dommageable à l'économie des États-Unis. Début février, les relations diplomatiques avec l'Allemagne sont rompues et une entrée en guerre aux côtés de l'Entente semble inéluctable. L'attaque du transport de vivres Algonquin et le torpillage du Vigilentia par des sous-marins allemands, en mars 1917, accélèrent les choses: début avril, le Congrès vote à une écrasante majorité la guerre qui est officiellement déclarée le 6 avril à l'Allemagne et le 7 décembre à l'Autriche-Hongrie.

 

 

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Les États-Unis et la guerre

Dès 1914, des Américains ont combattu à titre individuel en s'engageant dans la Légion étrangère ou des régiments réguliers britanniques. En avril 1916, 7 pilotes obtiennent le droit de former une escadrille américaine de chasse (la 124) basée à Luxeuil (Haute-Saône), le commandement, le personnel au sol et l'équipement étant français. En décembre 1916, elle devient officiellement l'Escadrille Lafayette qui sera intégrée dans l'aviation américaine en janvier 1918. D'autres pilotes américains combattront également dans des escadrilles françaises.

Dès le début du conflit, des volontaires américains vont également aider les Alliés dans le domaine sanitaire avec la création d'un hôpital central à Paris, d'hôpitaux auxiliaires, de l'American Ambulance Field Service, ...

 

Si à partir du 6 avril 1917 les États-Unis sont officiellement en guerre contre l'Allemagne, l'armée américaine reste une force limitée (environ 6000 officiers et 190 000 hommes pour l'armée régulière, à peu près autant pour la Garde nationale) et totalement impréparée aux conditions de la guerre en Europe.

Début mai, le général Pershing est choisi comme commandant en chef du corps expéditionnaire (American Expeditionary Force) tandis que, fin mai, le principe de la conscription est voté. Dans le même temps, pour accélerer l'augmentation des effectifs de l'armée, les engagements volontaires sont favorisés. Si Joffre, en mission aux États-Unis pour le compte du gouvernement français, réclame l'envoi le plus rapide possible de troupes en Europe, Pershing est confronté à une situation délicate: armement insuffisant, nécessité d'organiser des centres de recrutement , des camps d'instruction, des écoles d'officiers et de sous-officiers, d'établir des listes d'appelés (dans un premier temps l'âge des appelés est fixé entre 21 et 30 ans mais sont exemptés les soutiens de famille et tous les hommes dont le travail était nécessaire à l'activité économique du pays; par la suite, pour mieux répartir la conscription, l'âge sera compris entre 18 et 45 ans).

 

Malgré l'impréparation évidente, Pershing accepte de donner un gage de bonne volonté aux Alliés en embarquant pour l'Europe avec son état-major et une division dès la fin du mois de mai. Via Liverpool, ils arrivent à Paris à la mi-juin où ils sont accueillis dans l'enthousiasme général. En accord avec les autorités françaises, des ports de débarquement sont choisis sur la côte Atlantique. C'est à Saint-Nazaire que débarque une partie de la 1ère division américaine (the "Big Red One"), environ 14 000 hommes, fin juin 1917. Ils sont dirigés vers des camps d'instruction aménagés à Gondrecourt (Meuse) pour l'infanterie et Valdahon (Doubs) pour l'artillerie, en liaison avec la 47ème DI française pour les préparer à la guerre de tranchées. Pershing installe quant à lui son quartier général à Chaumont (Haute-Marne). Parallèlement, un camp d'aviation est créé à Issoudun (Indre) où les pilotes américains de l'escadrille Lafayette vont servir d'instructeurs aux futurs aviateurs.

 

À la fin 1917, les Alliés restent inquiets: alors que la situation en Russie tourne à l'avantage des Allemands qui vont pouvoir transférer leurs troupes sur le front occidental, seulement 4 divisions américaines sont arrivées en France, soit à peine 165 000 hommes. La pénurie de bateaux de transport empêche en effet le transfert plus rapide vers l'Europe des troupes mobilisées et entraînées aux États-Unis.

Lorsque les grandes offensives allemandes du printemps 1918 sont lancées par Ludendorff, les Américains disposent en France de 14 divisions mais les cadences de débarquement vont s'accélérer à partir de juin 1918. À la fin de la guerre, pour environ 4 500 000 mobilisés, l'A.E.F. comptera en Europe près de 1 900 000 hommes formant 7 corps d'Armée.

 

Les principaux combats

 

Il s'agit de ceux que l'on retrouve sur les agrafes de la Médaille de la Victoire.

Pershing souhaitait que ses troupes combattent de façon autonome alors qu'Anglais et Français souhaitaient amalgamer ces troupes fraiches à leurs propres armées pour reconstituer leurs effectifs. Un compromis sera trouvé en janvier 1918 mais, dans les faits, les Américains ne combattront réellement de façon autonome qu'en deux occasions: lors de la réduction du saillant de Saint-Mihiel et lors de l'offensive de Meuse-Argonne à l'été 1918.

Début novembre 1917, dans un secteur à priori calme de Lorraine, près du village de Bathelémont, sont tués les 3 premiers soldats américains lors d'un coup de main allemand nocturne sur leur tranchée.

Fin novembre 1917, lors de l'attaque allemande contre les lignes britanniques dans le secteur de Cambrai, le 11ème régiment du Génie (11th Engineers) participe à la première véritable bataille que doivent livrer des troupes américaines: alors qu'ils étaient en train de construire une voie ferrée en arrière des lignes, les Américains se retrouvent au coeur des combats. Le faible nombre d'ayants droit (environ 2500) explique la rareté de l'agrafe CAMBRAI.

Outre les combats déjà cités, d'autres engagements sont restés célèbres comme ceux de Château-Thierry et du Bois Belleau, de Montdidier, de Noyon, etc... L'essentiel d'entre eux ont lieu à partir de l'été 1918.

Des troupes américaines (un régiment d'infanterie, des unités médicales et des pilotes) vont également combattre en Italie à partir de juillet 1918. Enfin, des Américains combattront en 1918 et 1919 en Russie, dans la région d'Archangel (American Northern Russia Expeditionary Force) et jusqu'en 1920 dans le sud de la Sibérie (American Siberian Expeditionary Force).

 

Les pertes américaines lors de la Première Guerre mondiale s'élèveront à environ 117 000 tués et plus de 200 000 blessés.

 

 

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Les médailles:

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Distinctions fédérales en relation avec la Première Guerre mondiale

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Distinctions locales, associatives, ... en relation avec la Première Guerre mondiale

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