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Indépendante depuis 1831, c’est après la guerre victorieuse de 1839 contre la Hollande que la Belgique est définitivement reconnue par les grandes puissances européennes comme “Etat indépendant et perpétuellement neutre” (traité de Londres). Pourtant, en août 1914, conformément au plan Schlieffen qui cherchait à contourner le système défensif français du général Séré de Rivières, l’Allemagne n’hésite pas à violer cette neutralité, précipitant la Belgique dans la guerre. L’armée belge, limitée par une mobilisation à la fois tardive et hative, ne pouvait compter que sur environ 260 000 hommes, toutes armes confondues. Cette armée va pourtant, dans un premier temps, faire preuve d’un courage remarquable dans la défense de ses places fortes, à l’image de celle de Liège sous les ordres du général Leman. Après la chute des places fortes (Liège, Namur, Anvers) entre août et octobre 1914, ce qui restait de l’armée belge (environ 75 000 hommes) se replia sur la ligne de l’Yser où, pendant 4 ans, le roi Albert Ier va galvaniser ses troupes pour défendre, entre Nieuport et Ypres, le dernier réduit du royaume de Belgique, le reste du pays étant occupé par les troupes allemandes.
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Bibliographie:
Pour les distinctions officielles, un ouvrage de référence:
André Charles Borné, "Distinctions honorifiques de la Belgique, 1830-1985" Bruxelles, 1985
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