Un peu d'histoire...
Après avoir contenu les offensives allemandes du printemps 1918, l’État-Major allié va préparer à son tour une grande contre-offensive pour enfin percer les lignes allemandes et obtenir la victoire tant attendue...
L’armée belge, forte de 12 divisions, est chargée, en liaison avec les troupes françaises et britanniques, du secteur des Flandres. Début septembre, le roi Albert Ier est nommé commandant du Groupe d’Armée des Flandres nouvellement créé avec pour chef d’État-Major le général français Degoutte qui a sous ses ordres les généraux Gillain (armée belge), Plumer (2ème Armée britannique) et Baucheron de Boissoudy (6ème Armée française). Foch fixe comme mission au G.A.F. de chasser les Allemands de la région au nord de la Lys. Après une courte préparation d’artillerie et malgré un temps pluvieux, les forces anglo-belges passent à l’offensive le 28 septembre au matin sur un front de 20 km courant du sud de Dixmude au sud d’Ypres.
L’armée belge a pour objectif principal la prise de la forêt d’Houthulst et des crêtes des Flandres tenues par les troupes de la IVème Armée allemande commandée par le général von Arnim.
La forêt d’Houthulst était un point d’appui essentiel du dispositif défensif allemand, véritable camp retranché protégé par des réseaux de barbelés et truffé de nids de mitrailleuses. C’est la 7ème Division d'infanterie belge qui, au prix de pertes très importantes, va s’en emparer dans la journée du 28, avec comme fer de lance les régiments d'infanterie dédoublés des 3ème / 23ème et 4ème / 24ème de ligne, soutenus par les unités du 7ème régiment d'Artillerie (une citation obtenue pour la forêt d'Houthulst) et le 7ème Génie.
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